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DXM deuxième essai, le concert de ma vie

  • Auteur de la discussion Styloplume
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S

Styloplume

Invité
C'est le récit d'un trip que j'ai fait il y a plus d'un mois maintenant mais il vaut bien plus que ce que j'ai vécu hier avec la même dose. A cette époque c'était de la découverte, tout était nouveau et j'avait pas tellement avancé. Maintenant les choses sont différentes, cette expérience ne s'est pas répétée, je ne la recherche pas non plus.
Enfin, je raconte, parceque soirée mémorable, quand même, tellement d'enseignements d'un seul coup.

Alors. Où en est-on?

J'ai parlé du dxm à mon ami Bipbip, qui se montre intéressé. J'ai fait sa connaissance il y a quelques mois seulement, vu à quelques reprises, mais le bonhomme a lu mon tr, est motivé, il s'est acheté tout seul sa boîte de T, il passe me voir pour le concert du groupe Monofocus, que j'ai déjà vu en concert. J'ai été transporté par ce groupe, que je découvre juste, ainsi que le DXM. Obligé, je dois combiner les deux!

Donc il passe chez moi et on se fait une super bouffe. Vers huit heures on a finit de manger et il se prends deux pilulles pour voir si ça passe. Je lui préconise 180 mg.
On se met en chemin. Moi-même je m'envoie 360 mg, la boîte quoi. Bipbip aussi gobe ses billes rouges. Tout va bien, la menthe c'est dégueu mais on se donne du courage l'un l'autre.

- Ca va? T'en a pris 6? Hé, attends, t'en a pris combien?

Bipbip jette sa boîte dans une poubelle et me fait un grand sourire. Ce furieux a tout gobé et est monté à 5 mg/kg comme moi sans avoir jamais essayé avant!

- Ah toi tu va prendre cher! je lui dit. Il me fait un sourire encore plus grand. J'adore ce mec.

On arrive à l'endroit. L'ambiance est pas mal bobo, je sresse un peu de voir les autres venir pour qui j'ai réservé (quelques autres amis).

21h (profitez, après je dit plus l'heure!)
Le concert commence timidement. En fait Monofocus joue avec un autre groupe, chaque groupe a une scène pour lui, l'une en face de l'autre. Les deux alterneront régulièrement pendant deux heures à peu près.
Ca commence pour de bon. Je me place. Le public est plutôt bobo, pas très jeune, mais là, c'est à Monofocus le tour de jouer. Je retrouve cette ambiance steampunk et un brin foraine qui balance des accords de blues mais qui les répète de manière assez psychédélique. Je profite complètement. Toujours pas de signe des effets du dxm (normal, on a mangé juste avant. Mais je m'inquiète un peu, genre: "zut") Bipbip non plus ne sent rien.
Le concert continue. Quand l'autre groupe passe je vais aux toilettes. Nous sommes dans les locaux d'un ancien abattoir, look industriel à la Jean-Pierre Jeunet, un truc terrible, vraiment. De la ferraille travaillée partout, des vitres, un truc d'artistes, complètement. En chemin je me rends compte que ma démarche est un peu bizarre. Ah, c'est ça. Ca monte.
On retourne dans la salle et c'est Monofocus qui joue. A nouveau. Je me trouve une place. Je retrouve mes amis. La musique m'abrutit comme il faut. Le dxm compresse mon crâne de droite et de gauche, j'ai chaud, je ne calcule plus rien, j'écoute la musique et c'est cool.
On va décrire un peu ce que ça veut dire: "j'écoute la musique et c'est cool". On passe en mode subjectif.
Les musiciens jouent, les gens écoutent et profitent. Mais ceux qui ont déjà fumé du canabis savent comme la perception des choses peut être modifiée dans ce genre de circonstances. Alors, ce musicien, c'est son rôle,c'est son boulot de chanter, de jouer de la guitare (il s'appelle Fredy le guitariste). Il a le micro en face de lui et il balance des vocalises monotoniques qui ont un rôle précis, dans le son et dans cette nouvelle société créée par l'environnement. Il n'y a pas de musicien et de spectateurs, tout appartient à une même entité qui célébre son unité par des mouvements précis et codés, atteignant cette unité par l'unisson et l'attention. Chacun oriente son attention vers le son, donc vers cette communauté. Je n'y crois pas, mais c'est le cas. Je suis dans un autre monde. Je ne les connais pas, je ne les regarde pas, mais ils sont là, et les musiciens, les prêtres en sommes, mènent la danse mais s'y plient avec une humilité extraordinaire. L'unité ne vient pas d'eux, en aucun cas, mais passe au travers d'eux, ils s'en font les vecteurs, très humbles, donc très bons. Putain de groupe, Monofocus.
Ca monte ça monte. Je rencontre des jeunes qui dansent en face de la scène, deux garçons et deux filles. Je vais danser avec eux. Jusqu'ici personne dansait, c'est eux qui ont commencé. J'avait proposé de danser à quelques allemandes qui passaient par là (mais d'où ils sortaient ces allemands?) et elles avaient refusé. Je rejoint donc ce groupe d'enthousiastes, qui ont mon âge. Je parle avec l'un d'entre eux au moment ou l'autre groupe prend la relève. Je cause avec lui, on parle de lsd et de champis et de dxm. Je suis super content de voir que je suis pas le seul à m'intéresser à ce genre de trucs.

Chaque chose qu'il dit s'imprègne dans ma conscience, ça s'était jamais passé avant.J'ai du mal à parler, trop d'émotion, trop d'amour à faire passer, trop d'admiration pour lui, plein de concepts que je commence à découvrir. Je m'assure de pouvoir rester avec eux après le concert.

Le concert se finit. C'est devenu un bordel monstre, les groupes passent d'une scène à l'autre, se piquent des instruments. Fredy joue sur une scène pendant que l'autre groupe chante sur l'autre. Moi je suis au milieu et je tourne la tête comme à Roland-Garros. Je capte rien. Trop d'information. Je tourne la tête dans un sens et dans l'autre et les autres là ils chantent et il joue et c'est terrible et je ferme les yeux et je suis dans un monde qui existait toujours mais que je ne connaissait pas. Je comprends pourquoi les gens font des concerts. Je comprends pourquoi les gens prennent de la drogue. Je comprends ce que disait la prof de français à propos des états de conscience collectifs modifiés pas la fête. Vivre là-dedans ça doit être terrible quand on est musicien!

Hop hop, c'est finit pour de bon, on se retrouve dehors. Cette bande de jeunes qui a mon âge et même plus jeune est super cool. L'une d'eux connait Bipbip très bien, c'est cool, je suis intégré, de même que mon ami Zoulou qui m'a introduit au canabis il y a à peine deux semaines. Le monde est cool, tout le monde est réuni par quelque chose qu'ils appellent le Fluxe. C'est trop bien le Fluxe, on sait pas ce que c'est mais ça coule, ça vit, y'a ça entre nous, c'est terrible.

Je ne calcule RIEN.
Je LÂCHE PRISE.

Avant j'avait peur de pas rejoindre les gens, de pas faire partie du truc, du trip, de pas être digne d'être aimé.
Merde! On fait quoi?
Là je serait pas mesure de calculer quoi que ce soit pour me rapprocher des filles par exemple. Obligé d'être honnête.
Donc je lâche prise. On va sur le château d'eau. Le vieux château d'eau a été aménagé avec un exo-squelette d'acier qui lui donne une tronche bien Rammstein. On se retrouve en haut sur la plate-forme, il y a du vent, il y a des jeunes insouciants (nous seulement), il y a la nuit autour, un peu de ville, mais on voit presque rien.
On commence à parler toutes les langues. Allemand, ils parlent presque tous, russe, anglais, je sais pas quoi encore, incroyable, ils parlaient tous allemand ceux-là! Je suis dans un monde ou l'incompréhension n'existe pas.
Je vois les gens comme en rêve. Je me vois comme en rêve. Tout ce souvenir a la consistance d'un songe lucide.
On est parti dans une séance de beat-box terrible, avec du "Tum, Ka, ka Tumtum Ka, ka Rakataka Takataka Tumtum Ka" (deux mesures en 4/4, les temps sont sur les majuscules)
Et on balance des "om" de quatre mesures, et là, je me lance, je balance mon flow de hip-hop que je garde toujours en réserve. J'ai du mal à garder le rhythme mais là vraiment ca défonce ça défonce ca s'imprime ça sort ça coule il y du Fluxe à fond, à fond, à fond, les autres rentrent dedans et balancent le beat et il écoutent et ils s'écoutent et on atteint la communion comme ça.
Après je chante quelques trucs en russe (Kalinka, Korobeyniki) et ils trouvent ça dément de chanter avec moi, on connait pas toutes les paroles, mais ça fait rien.
Un joint circule et je tire dessus un peu méchamment, je me retrouve sur le banc à bédaver, un peu au bord du gouffre. Et puis l'oxygène revient, et c'est repartit, encore plus taré. On descend, on va au bar (toujours dans le même complexe artistique). Je bois rien ou presque rien, pas besoin d'alcool, vive le DXM. Le DJ joue une musique terrible, elle est amplifiée par le canabis, on est deux à danser, avec Aldéhyde, une fille géniale dont je vient de faire la connaissance avec ce groupe d'étudiants. Aldéhyde elle est géniale, elle a pris aucune drogue, rien du tout, que dalle, et c'est celle qui trippe le plus. Truc de ouf. J'apprends un max de trucs d'elle.
Par exemple, je demande "Il est quelle heure?" et elle dit: "Non! Ce soir on regarde pas l'heure!" A un moment je regarde l'heure, je m'attends à deux heures du mat', il est onze heures du soir. Truc de fou cette soirée. Un songe.
Toujours dans cette ambiance onirique. On est à table au bar.
Je suis à côté de Bipbip, qui est avec nous depuis le début. Sur le château d'eau il m'a pris ma tête dans mes bras, mis une bise sur chaque joue. Un Fluxe terrible.
Là il profite à fond de sa dose, le gars. Mortel. De temps à autre on se fait un câlin, on est tellement content d'exister, d'être tellement connectés.
En temps normal je me serait ennuyé à cette table. Mais là il y a des jeunes qui me ressemblent et il y a le copain dextro dans le sang.
Je danse avec Aldéhyde. Mortel, la musique nous traverse, on est les seuls à danser, j'aurai jamais pu sans le dxm. Je découvre que je peux profiter de chaque instant, vraiment sans ça j'aurai pas pu.
Retour au château d'eau pour se fumer un joint. Rebelote avec beat-box, plus en mode transcendant, beaucoup de vocalises monotoniques. Zoulou aussi est là et il profite silencieusement. Ah merde ça sert à quelque chose tous ces trucs, la musique, l'amour, la vie sur terre. Ca a des bons côtés aussi, à des moments où on ne réfléchit pas, on vit simplement.
Retour au bar.
Aldéhyde parle avec Zoulou. Moi-même j'ai pas trop envie de causer avec Soléenne qui s'intéresse pas à moi. En temps normal j'aurai compris qu'elle ne m'appréciait pas, là je comprends juste que je préfère parler avec Aldéhyde. Zoulou et elle parle de je sais plus quoi, études ou sujet d'études. Je m'introduit et Aldéhyde commence à me parler. Cheveux blonds et visage angélique. Un visage de rêve. Des yeux innocents respirants la joie de vivre. Les yeux qu'on voit sur une fille de neuf ans (et encore), pas de dix-neuf. Une beauté telle que je doute de la véracité de l'instant. Mais il faut croire que l'instant existe, car je ne peux m'empêcher de tendre la main pour lui caresser les cheveux. Une partie de moi se perd dans des nuages noirs de peur d'abandon / de désir / de contrôle/ de séduction, et une autre s'émerveille simplement de cette beauté et savoure l'instant.
"Désolé, tes cheveux autour de ton visage sont beaucoup plus importants que ce que tu dis pour moi en cet instant." J'ai pu le dire aussi simplement.

La soiré continue comme ça et vers une heure de mat' chacun retourne chez soi avec la certitude de se revoir le lendemain.
Quelques hallus en me couchant (des fractales en calque sur le plafond), rien d'important.
Le lendemain, je les revois, Aldéhyde et les autres, le surlendemain je les suis à Paris où je passe trois jours.

Cette soirée et les jours qui ont suivi ont marqué ma vie durablement.

Enseignements:
- Pas besoin de drogues pour profiter de l'instant. Tout est dans la tête.
- Lâcher prise.

Quelques autres trucs que j'ai appris, plus du détail.
Ce qui a changé dans ma vie:
- Quand je vois quelque chose de joli, j'aime me détacher pour rester dans l'instant et profiter du moment. La plus belle chose qu'il y ait.
- J'ai obtenu la confirmation que je suis capable d'aimer quelqu'un pour ce qu'il est, en dehors de l'égoisme et du contrôle. Excellent, je n'ai plus peur de l'avenir.
 

Crazy_French

Elfe Mécanique
Inscrit
2 Avr 2010
Messages
320
Beau TR pour une bonne soirée pleine d'enseignements ! Profites en bien maintenant.
 

Dash

Elfe Mécanique
Inscrit
8 Fev 2004
Messages
468
W-O-W!
Le genre de soirée que t'es pas prêt d'oublier. Merci pour le TR agréable à lire. Le russe, le Fluxe et l'idée de prendre du DXM en concert (en mode Roland-Garros) m'ont bien fait rire mais la fin du récit aspire au respect :prayer:
 

tagadatagada

Sale drogué·e
Inscrit
4 Jan 2008
Messages
858
Styloplume a dit:
Cette soirée et les jours qui ont suivi ont marqué ma vie durablement.

Enseignements:
- Pas besoin de drogues pour profiter de l'instant. Tout est dans la tête.
- Lâcher prise.

Quelques autres trucs que j'ai appris, plus du détail.
Ce qui a changé dans ma vie:
- Quand je vois quelque chose de joli, j'aime me détacher pour rester dans l'instant et profiter du moment. La plus belle chose qu'il y ait.
- J'ai obtenu la confirmation que je suis capable d'aimer quelqu'un pour ce qu'il est, en dehors de l'égoisme et du contrôle. Excellent, je n'ai plus peur de l'avenir.
Oui, bon...

Loin de moi l'idée de dénigrer la puissance de l'expérience que tu as vécu et ce que tu en as tiré (même si il y a pas mal de contradiction entre le TR et la conclusion)... mais des trip report "20 pillules et du son ont changé ma vie" il y en a beaucoup (j'adore le dxm moi aussi, pas de problème avec l'aspect pharmaceutique de la défonce) et je doute que ce soit vrai, sur le long terme. Je sais plus, en ce moment.

C'est assez bien écrit sinon, et j'aurais aimé y être (pour te faire bader en te parlant de la mort de ton petit frère ^^).

ps : un concert sous dxm, déjà fait (dagoba) et arriver à danser est un petit exploit à lui tout seul... la classe (c'était surement moche, mais c'est la partie que je préfère dans ton histoire :) ).
 
S

Styloplume

Invité
merci pour vos commentaires!

Entre-temps, j'ai vécu d'autres expériences aussi intenses niveau drogue, voir plus (exemple : dose plus fortes + cinéma + sortie, dans une ambiance WTF permanente). Mais aucune n'a changé ma vie autant que ce premier trip DXM. Parce qu'on peut changer beaucoup la première fois, celle d'après on a moins de matière pour faire le point et modifier le point de vue encore. Et puis, plus besoin.

Ce trip DXM suit de quelques 10 jours mon premier joint et mon ouverture à Dieu, qui sont ce qui a changé ma vie encore plus profondément. Je ferai un tr.

Ce changement de vie est pas mal marqué par une ouverture que je faisais à cette période sur le sentiment religieux, le changement de perception et de perspective était général, qu'il soit orienté par la religion ou facilité par la drogue. C'est pas que le DXM et le concert, c'est aussi énormément des morceaux de moi que j'ai pas détaillé et d'autres auxquels je n'ai sans doute pas accès.

De quelles contradictions parles-tu?

Ah, et danser avec du DXM au premier plateau c'est sans problème pour moi. Courir même ça se faisait, tant qu'il n'y avait rien en face de moi. Il y a un espèce d'effet de lissage qui fait que le paysage filait autour, mortel! C'est l'effet dreamlike du DXM, quoi, je voyais un ami, je courrai, j'était pris dans la sensation de la course sans plus penser à lui, et un instant après j'était avec lui à parler de je sais plus quoi. WTF.
Et prendre un escalier c'est prendre un ascenseur!
Ceci dit, 60 mg de plus (420 en tout donc) et là j'ai nettement plus de mal à marcher.

tagadatagada a dit:
je doute que ce soit vrai, sur le long terme. Je sais plus, en ce moment.

Tu as eu des expériences qui t'ont marqué sans changer ton quotidien pour autant?
 

PaaD

Glandeuse pinéale
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21 Nov 2009
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104
Très belle expérience :) J'en ai déjà vécu des pareilles mais sans DXM ;)
 

Micou

Glandeuse pinéale
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26 Avr 2008
Messages
138
C'est vrai que sur le long terme, on retrouve nos sales habitudes et on perd un peu cette joie simple que nous apporte le DXM, ou tout ce que tu appelles "enseignement" (je trouve le terme inadapté, mais c'est personnel).
Je me rappelle de journées voire de semaines post-DXM un peu "éclairées" par le trip, emplies de cette Contemplation qui nous fait redevenir gamin par instants - et qui nous rend capables de rester devant un arbre pendant 5 minutes, à le regarder, heureux, satisfaits de son image. Mais ce genre de mood disparaît en fait assez vite.
En tous cas c'est très intéressant d'essayer de voir ce que peut t'apporter un trip, ce qu'il peut te montrer, comment il peut te faire réfléchir sur certains points de ta personnalité, etc. Et il est encore plus intéressant de ne pas oublier toutes ces choses ;)
Bref, bonne continuation avec le DXM, ça à l'air de te convenir et de te faire vivre des choses assez intenses.

Quant à toi, tagadatagada, je trouve ton discours un peu violent et négatif. Tous ces tr des "20 pilules" sont à mon avis très différents des uns des autres si on les lit bien, et si on essayer de deviner l'esprit de celui qui se trouve derrière. Enfin, ton humour est franchement pas plaisant quoi, je trouve.
 
S

Styloplume

Invité
wow, cool.

Comme Paad écrit, pas forcément besoin de la drogue pour s'émerveiller.

Micou a dit:
bonne continuation avec le DXM, ça à l'air de te convenir et de te faire vivre des choses assez intenses.

Ca s'est gentil. Haha, intenses oui, tu sais j'ai eu des phases bien dépressives à cause de cette saloperie de DXM, enfin, je l'ai bien cherché aussi. A un moment donné je me demandait si je devenais psychotique, ou alors, dépressif. Après analyse, c'était dépressif.

J'ai repensé aussi à l'humour de tagadatagada, parceque ça me semble important d'en parler. Avec le DXM j'ai eu des phases dépressive où j'avait des pensées de merde notament ou je m'imaginait mon petit frère mourir. Au moment où j'ai lu ça, je me suis dit: WOW. J'en suis sorti entre temps, enfin, fais un peu attention à ce que tu écris.

Ah, oui, je m'en suis sorti sous DXM, une putain de discussion avec moi-même.

Donc, voilà, les éclairages et déduction (mieux comme mots qu'"enseignement", hein?) qu'on a, faut les garder.

En ce moment je suis presque tout le temps en mode "émerveillement", c'est cool. Et je me rends compte que ça va dans le même sens que la religion, le bouddhisme en l'occurence. Vivre dans l'instant.

Merci Micou.
 
D

Deleted-1

Invité
Micou a dit:
et qui nous rend capables de rester devant un arbre pendant 5 minutes, à le regarder, heureux, satisfaits de son image.

5 minutes...ba pourquoi une heure plutôt, les arbres sont tellement impressionnant et beaux ! (quoi que sous DXM je ne resterais pas à phaser sur quelque chose, trop de puissance à évacuer, obligé de bouger)
 
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