La terreur absolue.
17-18mg de 4-ACO-DMT pris dilué dans une bière à 20h45. Le 9 mai.
Lieu habituel: après quelque trip chez moi pour varier, A et moi même sommes de retour dans son appart.
Montée en douceur, bonne ambiance, bon set et setting, pas de souci.
Montée bien euphorique, je kiffe sur la musique ; Le trip n’est pas très visuel, mais très mental, des images, des sons… Les sons, je perçoit vraiment les sons. Un trip auditif comme je n’en ai jamais eu. J’ai l’impression au bout de 40 minutes que mon oreille droite est très grande, comme une grotte dans laquelle résonneraient tous les sons.
Je me sens bien ,je suis mentalement transporté. Je suis aussi un peu en avance sur mon pote A qui a pris un para.
Pour aider la montée, nous avons fumé un bon pétard de bonne beuh. La montée se passe comme lors du décollage d’une fusée : accélération à 10G durant ces 40 minutes. La weed a directement lancé l’ambiance psychédélique. Il me semble ne pas avoir de visuels, mais en fait nous sommes comme hypnotisé par la substance. On fixe un point fixement et les couleurs défilent dans la tête. Comme je n’ai jamais testé le 4-ACO-DMT sans weed, je ne peux pas dire si cela vient du combo avec la weed ou de la substance elle même.
Vers 21h40, soit 1 heure après, A décide de faire à bouffer (du riz et des nems). Il met de l’eau à bouillir. Je reste sur le canapé à tripper. Au bout de quelques minutes (à partir de maintenant la notion du temps disparaît), je commence à partir bien loin, le trip est puissant, très mental, les objets sont déformés.
Je commence à entendre un son, une vibration, un truc qui bouillone, me gène, me dérange, me prend littéralement la tête. En fait je pense après coup que c’était le bruit de l’eau qui bout. Dans tous le cas, ce grésillement, comme un portable qui vibrerait on ne sait pas où en continue, a commencé à m’obséder. Je me sens oppressé, je décide de bouger un peu, de prendre l’air. Rien ne change. Je pisse, rien de différent (normalement c’est un moment de lien avec la réalité). Je commence à m’agiter. Je baisse la lumière, j’essaie de changer la musique mais je n’arrive plus à lire ni à choisir. Impossible dans ma tête de trouver un seul morceau susceptible de me rassurer. C’est le bad trip.
Jusqu’ici je n’ai jamais connu qu’un (petit) bad trip au 2C-C durant lequel je m’angoissais par rapport à mon pote, je me sentais coupable sans savoir pourquoi alors que tout allait bien. De plus, j’ai pris la substance en para, et la feuille ne passait pas, elle m’a irrité le bide et l’estomac tout le trip pour que finalement je la vomisse intacte avec un immense soulagement. Mais ce n’était en rien comparable avec ce que je m’apprêtais à subir.
Je suis donc dans le salon, le cerveau à 100 à l’heure, tout se déforme, ce sifflement/vibration strident m’obsède et m’angoisse, je n’arrive pas à choisir la musique.
J’appelle mon pote, je lui dis que ça va moyen. Il s’assoie sur le fauteuil à coté du canapé où je suis. Il commence à manger. Il est bien perché et ne comprend pas que je ne vais pas bien. Habituellement il m’arrive d’avoir des moments d’angoisses durant les trips, et il reste calme. Il mange et le bruit de sa mastication (la bouche sèche) m’obsède. Tout à coup, l’espace de quelques secondes, j’ai l’impression (mentale et visuelle) d’être dans un cauchemar éveillé : des yeux et des sortes de pustules poussent dans la pièce et sur mon pote, j’ai l’impression que ça fait comme des bulles horribles. De la cire ou une sorte de goudron semble s’écouler des yeux de mon pote. Plus que le bad trip, c’ était un horror-trip comme jamais je n’aurait pensé possible.
Dans l’instant qui suit, je suis terrifié, incapable de parler devant cette vision d’horreur. Un frisson de terreur absolue me parcourt le dos. Mon cœur bat la chamade, j’ai du mal à respirer, je panique mentalement. Je n’ai plus d’énergie et je suis terrorisé. Cette vision d’horreur me glace le sang. Jamais de ma vie je n’aurais pensé avoir aussi peur, ressentir la terreur.
Je me tourne vers A : « Ca va pas, ça va vraiment pas, j’ai super peur ».
Il me dit qu’il trouve aussi l’ambiance un peu flippante. On allume un peu plus la lumière. J’ai l’impression que toutes mes peurs d’enfants surgissent dans un torrent d’effroi. J’ai l’impression que des bêtes rôdent autour de nous, que quelque chose d’horrible va apparaître. Parfois des déformations horribles, des constructions mentales effroyables me frappent par vagues.
Je dis à A : « Mec j’ai peur, je suis terrifié, j’ai suis terrorisé », je me rapproche de lui, tout près. J’ai tellement peur…
A commence à comprendre que je vais mal, mais il ne mesure pas à quel point, il parle peu, complétement dans le trip. Il ne me rassure pas, ou n’y arrive pas. Dans notre relationnel psychédélique, je suis celui qui fréquente les forums, me renseigne, lit tous les guides du « bon trip » sur le net. Lui il me fait confiance, est vraiment posé et semble ne jamais badé, mais ne sait pas forcément comment réagir en cas de bad de son pote. Et moi, qui sait (ou pense savoir) comment prendre en charge quelqu’un, je suis angoissé et terrifié.
Je suis sous le choc, j’ai peur que ces visions d’horreur que mon cerveau génèrent reviennent à nouveau. Je suis à coté de mon pote, je souffre mentalement. Je vois des sortes d’épines énormes semblables à des griffes recouvrir les murs, le plafond, la table. Je me dis que je vais devoir tenir durant je ne sais combien de minutes qui vont durer une éternité, face à mes pires cauchemars. Je me sens pourchassé, j’ai l’impression que le grand méchant loup qui se cache sous les lits des enfants va venir me bouffer. Je regarde mes mains, j’ai l’impression que mes tendons vont se transformer en d’autres doigts, et que mon corps va aussi me faire peur. J’aimerais m’échapper dehors et en même temps me cacher sous une couette, mais je suis terrorisé car je sais que ces visions infernales sont le fruit de mon cerveau.
Je commence à parler à A, à essayer de lui expliquer ce qui se passe. Mais allez expliquer à votre pote perché que vous êtes en train de vivre le pire des cauchemars alors que vous êtes perché. Je parle vite, j’ai beaucoup de mal à m’exprimer. Physiquement c’est l’horreur. Je n’ai pas mal, ni de crampe, mais je ne sais pas ou me mettre, je me sens mal à l’aise. J’ai l’impression que je vais m’évanouir, que mes yeux vont se révulser. Ma tension est faible, je n’ai aucune énergie.
Il faut préciser que comme la dernière fois que je me suis senti mal dans un trip, je n’avais pas mangé depuis le midi. Hors, sur Wikipédia, on découvre à la page bad trip que Timothy Leary pensait que l’hypoglycémie facilite les bad trips. En tout cas chez moi, ça fonctionne^^
Je décrit ma situation à mon pote qui saisit enfin mon état, mais j’ai peur qu’il panique à son tour. Il me conseille de manger.
Durant toute la fin du trip (environ 2 heures) je lui décris mes sensations d’effroi, mon état. J’ai l’impression que rien de pire ne peut m’arriver. Mes images mentales sont très complexes (mais plus flippantes à ce moment là) et j’ai beaucoup de mal à les exprimer. Je me sens comme (sic) un corps faible et fragile à la surface d’un astéroïde au fin fond de l’espace, qui regarderait une divinité infernale du genre Cthulhu prête à l’écraser. Je ne souhaite même pas mourir, tout est tellement effroyable que j’ai l’impression que mon âme va subir des tourments éternels.
Bref, je passe donc 2 heures à extérioriser ma peur/horreur/terreur/ ya pas de mots qui va durer une bonne heure.
A un moment, A va cherche un truc à la cuisine (il passe sa vie à bouffer), en l’espace de 30 secondes, l’environnement recommence à se déformer de manière flippante.
On parle, on parle, il s’inquiète, il a peur de ce que j’ai vu. Puis on parle de nos visions. Il m’a dit que j’avais énormément d’imagination comparativement à lui. C’est vrai que mes délires psychédéliques sont souvent très complexes et très dur à décrire, comme si le cerveau était bridé en temps normal et que les molécules nous donnent accès à tout son potentiel.
Finalement une fois redescendu un petit pet de beuh (vraiment doucement) nous endort bien comme il faut, mais A se sent un peu mal, genre baisse de tension.
Finalement je dors bien , je suis épuisé et A dormira mal un peu inquiet.
Seconde partie du TR, une semaine plus tard :
Ce bad ne m’a pas traumatisé, mais j’avais un peu peur qu’il me hante. Finalement non et c’est tant mieux. Puis en me renseignant sur les bad trip et en mettant un mot sur ce que j’ai vécu, « bad trip », « crise de panique », un peu de « paranoïa », ben ça soulage. Il faut aussi que je fasse gaffe à l’hypoglycémie.
Il y a aussi un élément dont je souhaiterais vous parler. Ces derniers temps, je cogite pas mal sur la consommation de drogues psychéliques. Cette année (scolaire), j’ai pas mal consommé de psychédéliques, pas autre chose (pas de C, pas de Stim, pas d’opiacés, je n’y touche pas). Mais au début ma consommation allait de pair avec une grande curiosité et une envie de découvrir le pendant spirituel de ces drogues. Aujourd’hui, en augmentant la fréquence des prises, donc en banalisant d’une manière ou d’une autre l’expérience, il me manque des « repères spirituels ».
J’ai du mal à l’exprimer, mais souvent je demande à mon co-trippeur A : « Qu’est ce que tu attends de ce trip » ; J’ai des attentes d’ordre spirituelles, intellectuelles que je n’arrivent pas à formuler.
Bref, un avis de la communauté m’intéresserait beaucoup (Stylo si tu passes dans le coin j’attends ton analyse !).
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout J
17-18mg de 4-ACO-DMT pris dilué dans une bière à 20h45. Le 9 mai.
Lieu habituel: après quelque trip chez moi pour varier, A et moi même sommes de retour dans son appart.
Montée en douceur, bonne ambiance, bon set et setting, pas de souci.
Montée bien euphorique, je kiffe sur la musique ; Le trip n’est pas très visuel, mais très mental, des images, des sons… Les sons, je perçoit vraiment les sons. Un trip auditif comme je n’en ai jamais eu. J’ai l’impression au bout de 40 minutes que mon oreille droite est très grande, comme une grotte dans laquelle résonneraient tous les sons.
Je me sens bien ,je suis mentalement transporté. Je suis aussi un peu en avance sur mon pote A qui a pris un para.
Pour aider la montée, nous avons fumé un bon pétard de bonne beuh. La montée se passe comme lors du décollage d’une fusée : accélération à 10G durant ces 40 minutes. La weed a directement lancé l’ambiance psychédélique. Il me semble ne pas avoir de visuels, mais en fait nous sommes comme hypnotisé par la substance. On fixe un point fixement et les couleurs défilent dans la tête. Comme je n’ai jamais testé le 4-ACO-DMT sans weed, je ne peux pas dire si cela vient du combo avec la weed ou de la substance elle même.
Vers 21h40, soit 1 heure après, A décide de faire à bouffer (du riz et des nems). Il met de l’eau à bouillir. Je reste sur le canapé à tripper. Au bout de quelques minutes (à partir de maintenant la notion du temps disparaît), je commence à partir bien loin, le trip est puissant, très mental, les objets sont déformés.
Je commence à entendre un son, une vibration, un truc qui bouillone, me gène, me dérange, me prend littéralement la tête. En fait je pense après coup que c’était le bruit de l’eau qui bout. Dans tous le cas, ce grésillement, comme un portable qui vibrerait on ne sait pas où en continue, a commencé à m’obséder. Je me sens oppressé, je décide de bouger un peu, de prendre l’air. Rien ne change. Je pisse, rien de différent (normalement c’est un moment de lien avec la réalité). Je commence à m’agiter. Je baisse la lumière, j’essaie de changer la musique mais je n’arrive plus à lire ni à choisir. Impossible dans ma tête de trouver un seul morceau susceptible de me rassurer. C’est le bad trip.
Jusqu’ici je n’ai jamais connu qu’un (petit) bad trip au 2C-C durant lequel je m’angoissais par rapport à mon pote, je me sentais coupable sans savoir pourquoi alors que tout allait bien. De plus, j’ai pris la substance en para, et la feuille ne passait pas, elle m’a irrité le bide et l’estomac tout le trip pour que finalement je la vomisse intacte avec un immense soulagement. Mais ce n’était en rien comparable avec ce que je m’apprêtais à subir.
Je suis donc dans le salon, le cerveau à 100 à l’heure, tout se déforme, ce sifflement/vibration strident m’obsède et m’angoisse, je n’arrive pas à choisir la musique.
J’appelle mon pote, je lui dis que ça va moyen. Il s’assoie sur le fauteuil à coté du canapé où je suis. Il commence à manger. Il est bien perché et ne comprend pas que je ne vais pas bien. Habituellement il m’arrive d’avoir des moments d’angoisses durant les trips, et il reste calme. Il mange et le bruit de sa mastication (la bouche sèche) m’obsède. Tout à coup, l’espace de quelques secondes, j’ai l’impression (mentale et visuelle) d’être dans un cauchemar éveillé : des yeux et des sortes de pustules poussent dans la pièce et sur mon pote, j’ai l’impression que ça fait comme des bulles horribles. De la cire ou une sorte de goudron semble s’écouler des yeux de mon pote. Plus que le bad trip, c’ était un horror-trip comme jamais je n’aurait pensé possible.
Dans l’instant qui suit, je suis terrifié, incapable de parler devant cette vision d’horreur. Un frisson de terreur absolue me parcourt le dos. Mon cœur bat la chamade, j’ai du mal à respirer, je panique mentalement. Je n’ai plus d’énergie et je suis terrorisé. Cette vision d’horreur me glace le sang. Jamais de ma vie je n’aurais pensé avoir aussi peur, ressentir la terreur.
Je me tourne vers A : « Ca va pas, ça va vraiment pas, j’ai super peur ».
Il me dit qu’il trouve aussi l’ambiance un peu flippante. On allume un peu plus la lumière. J’ai l’impression que toutes mes peurs d’enfants surgissent dans un torrent d’effroi. J’ai l’impression que des bêtes rôdent autour de nous, que quelque chose d’horrible va apparaître. Parfois des déformations horribles, des constructions mentales effroyables me frappent par vagues.
Je dis à A : « Mec j’ai peur, je suis terrifié, j’ai suis terrorisé », je me rapproche de lui, tout près. J’ai tellement peur…
A commence à comprendre que je vais mal, mais il ne mesure pas à quel point, il parle peu, complétement dans le trip. Il ne me rassure pas, ou n’y arrive pas. Dans notre relationnel psychédélique, je suis celui qui fréquente les forums, me renseigne, lit tous les guides du « bon trip » sur le net. Lui il me fait confiance, est vraiment posé et semble ne jamais badé, mais ne sait pas forcément comment réagir en cas de bad de son pote. Et moi, qui sait (ou pense savoir) comment prendre en charge quelqu’un, je suis angoissé et terrifié.
Je suis sous le choc, j’ai peur que ces visions d’horreur que mon cerveau génèrent reviennent à nouveau. Je suis à coté de mon pote, je souffre mentalement. Je vois des sortes d’épines énormes semblables à des griffes recouvrir les murs, le plafond, la table. Je me dis que je vais devoir tenir durant je ne sais combien de minutes qui vont durer une éternité, face à mes pires cauchemars. Je me sens pourchassé, j’ai l’impression que le grand méchant loup qui se cache sous les lits des enfants va venir me bouffer. Je regarde mes mains, j’ai l’impression que mes tendons vont se transformer en d’autres doigts, et que mon corps va aussi me faire peur. J’aimerais m’échapper dehors et en même temps me cacher sous une couette, mais je suis terrorisé car je sais que ces visions infernales sont le fruit de mon cerveau.
Je commence à parler à A, à essayer de lui expliquer ce qui se passe. Mais allez expliquer à votre pote perché que vous êtes en train de vivre le pire des cauchemars alors que vous êtes perché. Je parle vite, j’ai beaucoup de mal à m’exprimer. Physiquement c’est l’horreur. Je n’ai pas mal, ni de crampe, mais je ne sais pas ou me mettre, je me sens mal à l’aise. J’ai l’impression que je vais m’évanouir, que mes yeux vont se révulser. Ma tension est faible, je n’ai aucune énergie.
Il faut préciser que comme la dernière fois que je me suis senti mal dans un trip, je n’avais pas mangé depuis le midi. Hors, sur Wikipédia, on découvre à la page bad trip que Timothy Leary pensait que l’hypoglycémie facilite les bad trips. En tout cas chez moi, ça fonctionne^^
Je décrit ma situation à mon pote qui saisit enfin mon état, mais j’ai peur qu’il panique à son tour. Il me conseille de manger.
Durant toute la fin du trip (environ 2 heures) je lui décris mes sensations d’effroi, mon état. J’ai l’impression que rien de pire ne peut m’arriver. Mes images mentales sont très complexes (mais plus flippantes à ce moment là) et j’ai beaucoup de mal à les exprimer. Je me sens comme (sic) un corps faible et fragile à la surface d’un astéroïde au fin fond de l’espace, qui regarderait une divinité infernale du genre Cthulhu prête à l’écraser. Je ne souhaite même pas mourir, tout est tellement effroyable que j’ai l’impression que mon âme va subir des tourments éternels.
Bref, je passe donc 2 heures à extérioriser ma peur/horreur/terreur/ ya pas de mots qui va durer une bonne heure.
A un moment, A va cherche un truc à la cuisine (il passe sa vie à bouffer), en l’espace de 30 secondes, l’environnement recommence à se déformer de manière flippante.
On parle, on parle, il s’inquiète, il a peur de ce que j’ai vu. Puis on parle de nos visions. Il m’a dit que j’avais énormément d’imagination comparativement à lui. C’est vrai que mes délires psychédéliques sont souvent très complexes et très dur à décrire, comme si le cerveau était bridé en temps normal et que les molécules nous donnent accès à tout son potentiel.
Finalement une fois redescendu un petit pet de beuh (vraiment doucement) nous endort bien comme il faut, mais A se sent un peu mal, genre baisse de tension.
Finalement je dors bien , je suis épuisé et A dormira mal un peu inquiet.
Seconde partie du TR, une semaine plus tard :
Ce bad ne m’a pas traumatisé, mais j’avais un peu peur qu’il me hante. Finalement non et c’est tant mieux. Puis en me renseignant sur les bad trip et en mettant un mot sur ce que j’ai vécu, « bad trip », « crise de panique », un peu de « paranoïa », ben ça soulage. Il faut aussi que je fasse gaffe à l’hypoglycémie.
Il y a aussi un élément dont je souhaiterais vous parler. Ces derniers temps, je cogite pas mal sur la consommation de drogues psychéliques. Cette année (scolaire), j’ai pas mal consommé de psychédéliques, pas autre chose (pas de C, pas de Stim, pas d’opiacés, je n’y touche pas). Mais au début ma consommation allait de pair avec une grande curiosité et une envie de découvrir le pendant spirituel de ces drogues. Aujourd’hui, en augmentant la fréquence des prises, donc en banalisant d’une manière ou d’une autre l’expérience, il me manque des « repères spirituels ».
J’ai du mal à l’exprimer, mais souvent je demande à mon co-trippeur A : « Qu’est ce que tu attends de ce trip » ; J’ai des attentes d’ordre spirituelles, intellectuelles que je n’arrivent pas à formuler.
Bref, un avis de la communauté m’intéresserait beaucoup (Stylo si tu passes dans le coin j’attends ton analyse !).
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout J