grivois
Psychonaut
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- 22 Fev 2011
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- 5 928
Préambule :
Voilà, faut pas m'en vouloir, c'est peut être l'effet boomerang mais depuis mon arrêt du sub (oui oui je radote ^^ mais de cause à effet mes neurones fonctionnent bien mieux que quand je consommais ce substitut) j'ai envie de courir, d'écrire, de créer, de partager mes expériences. Que du bon
Matos :
_ 2 extasys (mitsubishi bleu), très riches en MD, je les connaissait d'une fois antérieure.
_ 2 trips "tournesols", j'ignorais le dosage (et même à cette époque je ne croyais pas à des trips forts ou non, pour moi ils étaient tous pareils)
_ du shit bien commercial et crade
Set&setting :
Appartement à Metz chez un couple que je ne connaissait pas, on va apeller x le mec, y sa copine, et mes 7 amis supplémentaires: Sylvie, Christelle: des filles ; Chris, Valentin, Steve, Stéphane et Igor (c'est pas leur vrai nom, souci de confidentialité )
The Story :
Pour changer de nos sorties tous les week ends en teuf, nous avions décidé de faire un peu de route aller voir le pote d'un pote donc x dans le but de faire une soirée défonce, ça on l'a pris à cœur (se défoncer en conséquence de notre envie).
Ça va pas être un TR hardcore au niveau dosages, on était plutôt sages...
Chris, le fournisseur officiel de buvards s'est procuré pour l'occasion TOUTE LA FEUILLE COMPLÈTE de buvards "tournesols" (on les appelais comme ça car c'était des tournesols comme une belle photo d'un champ de tournesols). Ces buvards étaient soit disant 2x moins forts que les Hoffmanns dont j'avais l'habitude. Il paraissaient qu'ils étaient assez gérables, pas trop fort ni trop faible, on me disais que c'était un produit de "débutant" (la plupart des amis étaient au moins 4 ans plus âgés et plus expérimentés que moi, j'étais le plus jeune, j'avais environ 22 ans).
A cette époque je ne prenais pas de buvards sans prendre de la MD avant, je voulais toujours que la MD me mettent dans de bonnes dispositions au niveau humeur dans le but d'apprécier le LSD comme il faut, avec le smyle !
On est arrivés là bas vers 19 heures, après avoir mangé sur la route, j'avais déjà pris les exstasys dans la voiture, motivé pour me défoncer. Ça me stressait un peu de tripper dans la clarté d'un appart avec autant de gens. Mais il y avait une symbiose due au fait que je connaissait bien presque tout le monde, et qu'on se défonçait ensemble souvent en teuf, donc de bonnes affinités.
J'ai acheté deux trips tournesols dès qu'on est arrivés. Une de mes copines, Sylvie, un peu 'protectrice' (on s'appréciaient tous beaucoup: monde de bisounours) m'a de suite briefé:
" - ne prend qu'un quart, voir si ça te réussi "
Moi entendant ça je me suis dit:
"Bordel on dirait entendre ma mère ! Allé je simule de prendre un quart" et en cachette j'ai pris un entier !
Petit cachotier que je suis ^^
Il est 21 heures, je commence à me sentir bizarre. Ma vision est devenue 16/9 et le son exacerbé. Du mal à fixer quelque chose, par exemple regarder un ami: je voyais ses dents, sens dents m'obnubilais et du coup ça me faisait un peu penser au chat dans "Alice au pays des merveilles", les effets commencent, je me sens 'aspiré' dans un bazar indescriptible.
Les autres (qui n'avaient pas tous pris un exstasys ou deux avant), et qui pour certains je ne sais pas combien de buvards sont passés dans la nuit mais ils avaient bien abusés et d'autres, sages, se contentaient que d'un quart, d'une moitié. Le lendemain il restait peu de la plaquette, a se poser des questions (vol ?), bref,
22 heures : je me sens déchiré mais paradoxalement très très lucide, s'ils n'avaient pas su que j'étais sous trip, ça se voyait pas trop en regardant ma tête, à part peu être des tics, des tensions nerveuses et musculaires (mais rien de désagréable). Je kiffais !
Parallèlement à tout ça, un de nos amies, Sylvie, (bien déchirée) a commencé a triper sur un fauteuil gonflable, au point qu'elle criait "Je t'aime fauteuil ! Regardez, mais regardez il sourit ! Il est très sociable ce fauteuil", et elle riait sûrement comme jamais elle a rit de sa vie, bloquée bien 3 heures sur le fauteuil, on existait pas à côté ! Du grand spectacle, presque à me pincer en doutant que ce n'était qu'en fait que des hallus, mais non c'est réel elle embrasse le plastique...
Et pendant ce temps 4 copains se sont assis dans la salle de bain en train d'essayer (sans réussir) de communiquer, tout se jouait sur les regards, en regardant les acolytes dans les yeux on pouvait deviner ce qu'ils allaient dire, la puissance de cette molécule qu'est le LSD !
Vers minuit, un peu sur ma faim, je prend le second buvard. L'ambiance était devenue entièrement droguée, entre les rires fous de sorcière que mes deux copines et y faisaient, et surtout qu'elles ont rigolé des heures pour des raisons inexplicables, le proprio qui a zappé qu'il y aurai peut être des voisins qu'on dérange, et du coup a mis la musique très très fort (dans une maison ou vivaient bien une dizaine de foyers en plein centre ville ... La chance personne n'a osé sonner ou appeler la police pourtant c'était un ZOO), Valentin qui se prenait pour un papillon a battre les bras comme les ailes (on surveillait qu'il n'ouvre pas la fenêtre lui, on sait pas, surtout sous LSD ça me faisait MAL quand je le voyais 'voler' près de la fenêtre, j'imaginais qu'il allait tomber, j'ai changé de pièce et je suis allé dans la chambre. Une fois dedans j'ai remarqué qu'ils étaient sur le plan Michelin à échafauder des stratégies au cas où la guerre allait commencer.
J'étais très curieux de tout ça, de voir une copine philosopher avec un fauteuil, voir qu'une 3 eme guerre mondiale aura lieu IMMINEMENT, entre autres constat de folie passagère...
La suite était devenue de plus en plus brouillée, je n'avais plus la même conscience, je ne pensai pas comme moi, je cherchais le moi car il y avait un 'il' mais il était en moi, du coup je me suis imaginé bloqué à vie plusieurs fois dans la soirée, des petits moments où le désagréable surpasse le sympathique. J'arrivais à me rattraper mais je sais pas pour les autres personnes, quand je suis sous LSD et je sent s'annoncer quelque chose de négatif ça n'y échappe pas, pourquoi ? Juste parce que je me suis auto-conditionné à l'insu de mon plein gré: sous trip c'est pas toujours noir ou blanc, ça peux aussi prendre toutes les teintes de gris existantes, en méthaphorant ... Surtout que ça devais être 'seulement' mon 4 ou 5 trip de ma vie, donc on est pas paré à tout, c'est ce que je pense encore actuellement...
Le temps passa, mais on avait perdu la notion du temps, c'était en même temps éternel et éphémère, paradoxal oui mais le LSD c'est paradoxallant (je me la joue Boris Vian, z'avez vu j'invente des mots).
Bref, j'arrive mal a expliquer le 3 heures du matin a midi, tout était bizarre, même au bout d'un certain temps (lequel ?) où j'en avait marre des effets si puissants, je fatigue !
Farigue ou non, j'ai essayé de dormir sur le canapé quand tous les autres étaient blottis comme des animaux sauvages à dormir si inconfortablement, on était deux à pas dormir. On a regardé des choses genre chasse et pêche, et d'autre navets qu'on trouve la nuit sur la Tv, d'où le "j'en ai marre d'être perché"
Forcement ensuite c'est naturellement que je suis redescendu totalement, ça devait être vers l'heure de 16 heures pour être normal à 100%.
Je dirais c'était LSDesque donc jamais 100% positif, mais comme l'anecdote de ma copine qui causait au fauteuil, et d'autres souvenirs je garde un bon souvenir au final
La nuit suivante on est rentée la nuit, je suis retourné chez moi, chez ma mère au moment là, après une bonne nuit de sommeil j'ai eu aucunes descente pour préciser
Toujours pas de mises en page correcte pardon, j'ai internet que sur le portable Sorry.
Voilà, faut pas m'en vouloir, c'est peut être l'effet boomerang mais depuis mon arrêt du sub (oui oui je radote ^^ mais de cause à effet mes neurones fonctionnent bien mieux que quand je consommais ce substitut) j'ai envie de courir, d'écrire, de créer, de partager mes expériences. Que du bon
Matos :
_ 2 extasys (mitsubishi bleu), très riches en MD, je les connaissait d'une fois antérieure.
_ 2 trips "tournesols", j'ignorais le dosage (et même à cette époque je ne croyais pas à des trips forts ou non, pour moi ils étaient tous pareils)
_ du shit bien commercial et crade
Set&setting :
Appartement à Metz chez un couple que je ne connaissait pas, on va apeller x le mec, y sa copine, et mes 7 amis supplémentaires: Sylvie, Christelle: des filles ; Chris, Valentin, Steve, Stéphane et Igor (c'est pas leur vrai nom, souci de confidentialité
)The Story :
Pour changer de nos sorties tous les week ends en teuf, nous avions décidé de faire un peu de route aller voir le pote d'un pote donc x dans le but de faire une soirée défonce, ça on l'a pris à cœur (se défoncer en conséquence de notre envie).
Ça va pas être un TR hardcore au niveau dosages, on était plutôt sages...
Chris, le fournisseur officiel de buvards s'est procuré pour l'occasion TOUTE LA FEUILLE COMPLÈTE de buvards "tournesols" (on les appelais comme ça car c'était des tournesols comme une belle photo d'un champ de tournesols). Ces buvards étaient soit disant 2x moins forts que les Hoffmanns dont j'avais l'habitude. Il paraissaient qu'ils étaient assez gérables, pas trop fort ni trop faible, on me disais que c'était un produit de "débutant" (la plupart des amis étaient au moins 4 ans plus âgés et plus expérimentés que moi, j'étais le plus jeune, j'avais environ 22 ans).
A cette époque je ne prenais pas de buvards sans prendre de la MD avant, je voulais toujours que la MD me mettent dans de bonnes dispositions au niveau humeur dans le but d'apprécier le LSD comme il faut, avec le smyle !
On est arrivés là bas vers 19 heures, après avoir mangé sur la route, j'avais déjà pris les exstasys dans la voiture, motivé pour me défoncer. Ça me stressait un peu de tripper dans la clarté d'un appart avec autant de gens. Mais il y avait une symbiose due au fait que je connaissait bien presque tout le monde, et qu'on se défonçait ensemble souvent en teuf, donc de bonnes affinités.
J'ai acheté deux trips tournesols dès qu'on est arrivés. Une de mes copines, Sylvie, un peu 'protectrice' (on s'appréciaient tous beaucoup: monde de bisounours) m'a de suite briefé:
" - ne prend qu'un quart, voir si ça te réussi "
Moi entendant ça je me suis dit:
"Bordel on dirait entendre ma mère ! Allé je simule de prendre un quart" et en cachette j'ai pris un entier !
Petit cachotier que je suis ^^
Il est 21 heures, je commence à me sentir bizarre. Ma vision est devenue 16/9 et le son exacerbé. Du mal à fixer quelque chose, par exemple regarder un ami: je voyais ses dents, sens dents m'obnubilais et du coup ça me faisait un peu penser au chat dans "Alice au pays des merveilles", les effets commencent, je me sens 'aspiré' dans un bazar indescriptible.
Les autres (qui n'avaient pas tous pris un exstasys ou deux avant), et qui pour certains je ne sais pas combien de buvards sont passés dans la nuit mais ils avaient bien abusés et d'autres, sages, se contentaient que d'un quart, d'une moitié. Le lendemain il restait peu de la plaquette, a se poser des questions (vol ?), bref,
22 heures : je me sens déchiré mais paradoxalement très très lucide, s'ils n'avaient pas su que j'étais sous trip, ça se voyait pas trop en regardant ma tête, à part peu être des tics, des tensions nerveuses et musculaires (mais rien de désagréable). Je kiffais !
Parallèlement à tout ça, un de nos amies, Sylvie, (bien déchirée) a commencé a triper sur un fauteuil gonflable, au point qu'elle criait "Je t'aime fauteuil ! Regardez, mais regardez il sourit ! Il est très sociable ce fauteuil", et elle riait sûrement comme jamais elle a rit de sa vie, bloquée bien 3 heures sur le fauteuil, on existait pas à côté ! Du grand spectacle, presque à me pincer en doutant que ce n'était qu'en fait que des hallus, mais non c'est réel elle embrasse le plastique...
Et pendant ce temps 4 copains se sont assis dans la salle de bain en train d'essayer (sans réussir) de communiquer, tout se jouait sur les regards, en regardant les acolytes dans les yeux on pouvait deviner ce qu'ils allaient dire, la puissance de cette molécule qu'est le LSD !
Vers minuit, un peu sur ma faim, je prend le second buvard. L'ambiance était devenue entièrement droguée, entre les rires fous de sorcière que mes deux copines et y faisaient, et surtout qu'elles ont rigolé des heures pour des raisons inexplicables, le proprio qui a zappé qu'il y aurai peut être des voisins qu'on dérange, et du coup a mis la musique très très fort (dans une maison ou vivaient bien une dizaine de foyers en plein centre ville ... La chance personne n'a osé sonner ou appeler la police pourtant c'était un ZOO), Valentin qui se prenait pour un papillon a battre les bras comme les ailes (on surveillait qu'il n'ouvre pas la fenêtre lui, on sait pas, surtout sous LSD ça me faisait MAL quand je le voyais 'voler' près de la fenêtre, j'imaginais qu'il allait tomber, j'ai changé de pièce et je suis allé dans la chambre. Une fois dedans j'ai remarqué qu'ils étaient sur le plan Michelin à échafauder des stratégies au cas où la guerre allait commencer.
J'étais très curieux de tout ça, de voir une copine philosopher avec un fauteuil, voir qu'une 3 eme guerre mondiale aura lieu IMMINEMENT, entre autres constat de folie passagère...
La suite était devenue de plus en plus brouillée, je n'avais plus la même conscience, je ne pensai pas comme moi, je cherchais le moi car il y avait un 'il' mais il était en moi, du coup je me suis imaginé bloqué à vie plusieurs fois dans la soirée, des petits moments où le désagréable surpasse le sympathique. J'arrivais à me rattraper mais je sais pas pour les autres personnes, quand je suis sous LSD et je sent s'annoncer quelque chose de négatif ça n'y échappe pas, pourquoi ? Juste parce que je me suis auto-conditionné à l'insu de mon plein gré: sous trip c'est pas toujours noir ou blanc, ça peux aussi prendre toutes les teintes de gris existantes, en méthaphorant ... Surtout que ça devais être 'seulement' mon 4 ou 5 trip de ma vie, donc on est pas paré à tout, c'est ce que je pense encore actuellement...
Le temps passa, mais on avait perdu la notion du temps, c'était en même temps éternel et éphémère, paradoxal oui mais le LSD c'est paradoxallant (je me la joue Boris Vian, z'avez vu
j'invente des mots).Bref, j'arrive mal a expliquer le 3 heures du matin a midi, tout était bizarre, même au bout d'un certain temps (lequel ?) où j'en avait marre des effets si puissants, je fatigue !
Farigue ou non, j'ai essayé de dormir sur le canapé quand tous les autres étaient blottis comme des animaux sauvages à dormir si inconfortablement, on était deux à pas dormir. On a regardé des choses genre chasse et pêche, et d'autre navets qu'on trouve la nuit sur la Tv, d'où le "j'en ai marre d'être perché"
Forcement ensuite c'est naturellement que je suis redescendu totalement, ça devait être vers l'heure de 16 heures pour être normal à 100%.
Je dirais c'était LSDesque donc jamais 100% positif, mais comme l'anecdote de ma copine qui causait au fauteuil, et d'autres souvenirs je garde un bon souvenir au final
La nuit suivante on est rentée la nuit, je suis retourné chez moi, chez ma mère au moment là, après une bonne nuit de sommeil j'ai eu aucunes descente pour préciser
Toujours pas de mises en page correcte pardon, j'ai internet que sur le portable Sorry.
