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Thérapie, danse et voyage spatial.

  • Auteur de la discussion Styloplume
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Styloplume

Invité
Salut les petits lapins!

Oulà! S'il y a bien un truc que j'ai compris, les cocos, c'est que je suis sensible au THC, et même parfois plus que je le voudrais. Toute cette affaire de cannabis doit devenir sérieuse si je ne veux pas me vautrer dans ma nouvelle vie. Et en même temps, que de sensations ennivrantes, magiques, cosmiques!

Bon je vous raconte.


Arrivé étudiant en psycho, début des cours la semainde dernière (je suis en L2), je me suis mis à rencontrer des gens, et bon, les étudiantes en psycho ça va mais c'est pas mon genre non plus, on a pas vraiment le même âge ni la même maturité.

Alors je me suis baladé et mardi j'ai rencontré dans un cimetière un gars bien cool, appelons-le Noé (pourquoi pas?), posé là avec un copain à lui, l'air un peu décalqué. Au bout d'un peu de temps à parler il m'explique qu'ils ont tous les deux été diagnostiqués bipolaires. Je le prends comme ça, en fait on se comprends super bien lui et moi (son pote est parti), on parle de dépendances aux drogues, de maladie mentale, il me raconte son parcours, je lui raconte le mien, le sien est bien impressionnant niveau psychique, Noé a eu des périodes bien destructives, et il est en train de s'en sortir, la preuve, il est capable de gérer sa vie. Je lui raconte aussi mon trip au LSD histoire de tenir la distance avec ses bouffées délirantes au THC. Bref, deux rescapés des gouffres psychiques qui se comprennent bien.


Samedi un coup de fil, ah, ok, on se revoir dimanche, 16 heures, nickel.

Dimanche, j'ai fait mes devoirs, j'ai géré mes affaires, je me retrouve à 16 heures au point de rendez-vous. Il pleut, et le voilà, voilà Noé qui m'a invité chez lui.


Petite chambre assez sympa, avec -ooh- du matos: platine table de mixage, ampli, il y a le minimum pour poser du son. Du DuB, du Ragga, d'ailleurs il me fait écouter. Mmh, pas trop mon truc, clairement minimal (j'ai vu par la suite que c'est pas la bonne chose que j'avais écouté, on a pas vraiment les mêmes goûts).

On se pose et on cause. On cause beaucoup, surtout au niveau psychique. La maladie, l'effet de la drogue, les addictions, les progrès qu'on a fait dans la vie.

J'ai apporté ma guitare, alors on joue nos trucs respectifs. Noé fait du slam, il gère pas mal en fait, il a ses compos, d'ailleurs j'ai vite fait de l'accompagner avec la guitare, ça marche bien. On dialogue pas énormément musicalement, le courant passe et c'est bien. Le niveau est bon, ça passe bien, et c'est juste ça. On cause encore.

Je vais passer sur ce qu'on a raconté, c'est juste nos vies, la fille habillée multicolore qu'on voit en ville est qu'on trouve super jolie, la musique...

En fait je suis bien content d'avoir pu découvrir ce gars, je vais juste pas raconter sa vie, c'est mon TR et pas le sien, mais on s'est très bien entendu.

A un moment donné je le voit qui se roule un truc et je lui demande ce qu'il fume:

- Ah, ça c'est juste une cigarette.
- Tu fumes pas de joint?
- Ah, ben je voulais pas t'inciter, je sais que tu fumes seulement tous les mois.
- Oui, là je voudrais bien fumer...
- Ah, ok, pas de lézard, j'te roule un joint!


Noé a déjà eu sa dose, il a fumé deux joints plus tôt. Moi je me sens bien chez lui, je peut être moi-même, j'ai effectivement pas fumé depuis un mois (avec un trip DXM costaud entre-deux, enfin... ça compte pas, si? ^_^" ).

Alors c'est parti. Il tire un peu sur le joint, mais tout le reste est pour moi. La première taffe est pas très forte, j'enchaîne avec une plus forte, qui me fait bien sentir ce que c'est. Troisième taffe et je repose le joint.

"Aaaaaah mec, ouais, c'est ça, pfffiouuu, ohlàlà....
- Quoi, ça commence?
- Ben, oui, chez moi c'est costaud.
- Ah, ouais, t'es sensible en fait!
- Faut croire, ouais, je suis sensible."


Je me pose tranquillement, je joue ma guitare, je chante mes vocalises, ça passe, je tire sur le joint, ça monte sec, je suis limite mal, le ventre se plaint, je vais peut-être vomir, je finit le joint, je me pose, ça passe.

C'est parti pour la même conversation en plus tripé.

On cause, on cause, on cause. Je détaille la manière que j'ai eue de mener cette conversation (c'est moi qui l'ai orientée, toujours dans mon optique de recherche d'illumination cosmique). Noé me raconte sa vie, et je tâche de commenter ou de l'orienter en enchaînant sur les sujets qui le concernent intérieurement, pour mieux le comprendre. Pour le dire crûment, je joue au psy. C'est parce que c'est ma vocation de devenir psy, et un bon psy orienté vers l'illumination et l'amour cosmique. C'est ça mon truc, et c'est ça que je pratiquait chez Noé. Le comprendre, le pousser à se comprendre, lui témoigner de l'amour, lui montrer que les solutions sont en lui, lui montrer comment il a déjà bien progressé.

Il le sent, il est content que je sois là, il est content, il le dit.

De mon côté, je trouve que c'est un peu risqué de jouer au psy comme ça alors que je vient de fumer avec lui, je suis pas neutre dans l'affaire. Alors, on parle de moi aussi. Je parle de mes trips au THC, de la puissance qu'ils ont sur moi, de ma sensibilité aux drogues et en général. Je me rends vite compte que le cannabis tire les fils de ma pensée, les ordonne toutes et leurs donnent un sens clair. Les pensées s'enchaînent, vous connaissez ça. Et elles me disents des trucs, c'est puissant, coco, c'est puissant, note-moi ça!

Je lui demande du papier et un crayon, et voilà ce que j'ai trouvé:

L'angoisse n'est pas la drogue.
J'ai eu des crises d'angoisse.
Ma psychotérapie m'a aidé a comprendre l'angoisse résultant de la thérapie de l'enfant intérieur. Ce modèle est VALIDE.

Prise de conscience puissante.

Explication: C'est comme on le décrit ailleurs: les produits psychédéliques peuvent réveiller des troubles mentaux latents. Et bien voilà! Ce que je pensais être une dépression est plutôt un mal-être ponctué d'angoisse. Le DXM l'a éveillée, cette angoisse, il l'a déterrée de ma psyché, il l'a sublimée lors de ce trip MÉCHANT devant Shutter Island au cinéma. Mais le DXM n'est pas cette angoisse. Ce n'est pas la même chose!

D'ailleurs, ma thérapie ne s'y est pas trompée, les choses que j'ai travaillées venaient de moi-même et non de la drogue. Je me suis réconcilié avec l'enfant intérieur (beaucoup par la thérapie et beaucoup grâce au LSD aussi :p ) et maintenant l'angoisse a moins de raisons d'être là, je le sens, toutes les semaines je sens qu'elle est moins forte, moins fréquente.

Bordel! Je me rends compte que j'étais MALADE et que je suis GUÉRI (en partie, hein), et que c'était de l'ANGOISSE et non de la dépression. Ce mot "crises d'angoisse" me remet un bon nombre de pendules à l'heure, je vous dit. C'est aussi mes cours de psycho qui viennent s'incruster dans mes pensées et qui m'ont aidé à voir clair. Et ben dis donc!

Je suis mon propre psy et j'ai encore du boulot.

Ca c'est commun à Noé et à moi. C'est assez évident. Il faut pas qu'on lâche l'affaire, il ne FAUT PAS.
D'ailleurs c'est Noé qui m'amène à ma prochaine prise de conscience:

Je me suis vu partir en vrille au DXM et je vait tout faire pour ne pas partir en vrille à nouveau, car je peux souffrir de mes capacités.

Clairement, je suis ultra sensible aux drogues, et comme Noé, j'ai clairement une finesse d'esprit qui peut me faire partir en live si mes affects sont trop forts. Il faut que j'assume et que je me protège, par exemple, j'ai clairement dit à Noé: La prochaine fois avec toi, je fume pas." Et il me COMPRENDS, bordel, il est passé par là, il me RESPECTE! Ca je m'y attendais pas, je dois dire.

La drogue fait partie de mon chemin, et je vais devoir gérer.

Ca ça me semble normal, la drogue c'est clairement un chemin pour moi à condition que je fasse gaffe. Je comprends plein de trucs sur moi, regardez. Gérer, ça veut dire espacer mes prises et surtout garder des traces, noter des trucs sur papier, rédiger un TR, en parler avec ma psy, voir comment l'enfant intérieur s'en porte, et puis gérer ma vie à côté, que la drogue ne prenne JAMAIS le dessus sur le quotidien. Tu m'entends? JAMAIS!


Je suis content, ça va bien se passer.

Pour sûr je suis content, j'ai pu causer de ma conso avec quelqu'un qui est déjà passé par là, je me sens compris, accepté, et je me sens même protégé, parceque Noé fait tout pour que je me sente bien. Il fait gaffe à ce que la musique qu'il passe me plaise, il me laisse être moi, il me dit ce qu'il ressent, il est à l'écoute de mes ressentis... Autant de raisons d'être confiant en l'avenir, parceque j'ai pas mal calculé mon coup pour cette fois, donc la prochaine fois ça ira bien aussi.


Ne pas érotiser la danse par séduction.

Ca c'est la faute au Ragga! La musique a finit par me plaire, je me suis levé pour danser. Quand je danse je laisse parler l'enfant intérieur, c'est une fille, et cette chipie aime bien avoir de l'attention, beaucoup d'attention, et quand mon arrogance s'y met elle aime bien provoquer les mecs et danser de manière plutôt sexy. Ca fait bizarre quand même, je suis trop grand et maigre pour avoir l'air quelque peu séducteur, alors la danse du ventre on va oublier, quoi. (Pourtant tout ce jeu a l'air de bien plaire aux filles en soirée, ah, les éternelles joies de la transgression de la barrière des sexes...)

Je vais faire une psychothérapie pour progresser encore.

Ca ça me semble assez nécessaire. Il va falloir que j'apprenne une méthode plus praticable que la prise de drogue psychédéliques, et que je me forme à écouter les gens sur plus de durée, que je me fasse écouter moi-même, que j'en tire des enseignements plus valables et communicables que mes histoires louches de mort/renaissance au LSD. Le modèle de l'enfant intérieur par exemple ça marche bien et c'est un minimum transposable.


Je suis quelqu'un de très sensible, toujours sur la corde raide.

Ça c'est Noé qui me l'a dit. Ca me fout tellement une baffe que je suis sûr que c'est vrai. Et je pense clairement que c'est vrai. Je suis super réceptif aux drogues. Un joint et les pensées commencent à tirer dans tous les sens, ou plutot, les pensées viennent de partout pour concourir chaque fois à une constatation logique, un truc costaud.

Toujours sur la corde raide? Ben oui, toujours m'assurer de pas partir en bad, à manquer de confiance dans le monde (et pourtant je fais des progrès, je m'en rends compte). Je suis franchement tendu, à me poser plein de questions. Je veux être sûr de pas partir en vrille, ça me fout mal à l'aise, en plusieurs situations.

Costaud. Merci Noé!


On se dit au revoir, je rentre chez moi. On va se revoir, oui, pas pendant la semaine, je veux me concentrer sur mes études. Une semaine ça va être bien, et puis on a été vite pour la deuxième rencontre. Il me dit clairement lui-même qu'il veut pas qu'on se vautre. Il respecte que je ne veuille pas fumer la prochaine fois, il m'a dit clairement: "ok, la prochaine fois tu fumes pas". Il respecte qu'on attende le week-end pour se voir, bref, on fait ça bien, et on va pas partir en vrille comme deux drogués.

Nickel.


Je rentre chez moi en passant par la fac. Ce que vous devez savoir là, c'est que j'ai fumé à 5 heures à peu près et qu'il était 8h30, le temps était passé beaucoup moins vite que je pensais. J'étais assez tripé, très bien, posé.

Je passe par la cours de la fac, vide. Je m'avance comme un robot envoyé en mission dans cette architecture grandiose, carrée, immense, avec ce grand champ vert derrière la galerie de colonnes. Dans ce grand champ vert, un point rouge, un point d'eau pour les pompiers. Je reste scotché devant le paysage, et là, hop hop hop, c'est Astral Projection qui s'amène dans mes oreilles, avec Ambient Galaxy, mon morceau préféré depuis plus d'un an.


Je pose ma guitare et commence à regarder le monde autour de moi. A l'intérieur de moi, une voix me dit: "Je veux danser!" et une autre me dit:"Heu, t'es sûr? Ici?". Je passe dans ma tête une scène mentale: je suis debout seul en face du champ vert et je me fait agresser par une bande de jeunes qui se moquent de moi. Je n'ai pas de problèmes à passer dans ma tête le comportement que j'aurai, à savoir utiliser la non-violence, rentrer en empathie, exprimer mes besoins en sécurité... Je me sens pas partir en bad, c'est mon adulte qui me met en sécurité.

Alors je danse. Dance the hell out of you, you hippy trippy billy bastard! Danse, passe les mains, passe les bras, passe le corps, découvre l'espace, écoute la musique! L'univers entier devient la musique.

Je m'éclate complètement, c'est la danse psychédélique que m'a appris le LSD, sur ma musique de Goa ambient préférée, amplifiée par le cannabis, dans une architecture béton/colonnes/nature, avec le vent qui souffle, le soleil qui se couche sur les nuages, hého, vous voulez quoi de plus? Alors! Go go go, la musique coule, les riffs ont leur logique, mes mains ont leur logique, tout a une logique. Des gens passent par là, je fait l'exercice de les ignorer, après tout des loulous bizarres il y a en a la fac, je peux bien m'éclater à danser sur de la goa tranquille, même si j'ai l'air d'un trippé de l'extérieur. Je SUIS trippé!


Plus tard je rentre chez moi, je met mes affaires en ordre, je range mon linge, je range mes affaires de fac, je me mets au pieu. Il est 21h30 (je suis passé faire d'autres trucs en route). Je dors pas, il y a tout plein de pensées parasites.


Alors c'est parti pour du Astral Projection sous la couette. Rha ç'est parti loin les cocos. Trust in Trance et Back to Galaxy, putain d'albums cosmiques de tarés sous THC, ça prends des formes de malade! J'ai vraiment fait le tour des planètes de la cinquième bordure, je vous dit. C'était comme rêver éveillé, avec des représentations assez esthétiques, coordonnées dans l'espace. Pas des vraies visus non plus, plus timide que le LSD, mais clairement il y avait quelque chose. Et ca tournait vraiment au space opera.

J'ai vu des trucs très beaux, très jolis, pour la plupart nettement archétypiques.


Morceau: Radial Blur (d'AP, toujours). Du voyage spatial, des villes parfaites, des héros avancés spirituellement et resplendissant dans leurs palais d'argent, les yeux percants jusqu'au fond de mon âme, les yeux bleus de celui qui connait les secrets de l'univers. Un vrai tableau dans le genre des elfes de WoW, montés sur leurs dragons terribles. Des guerriers qui ont vécu mille batailles, ont souffert l'enfer, ont vécu les plus grandes victoires comme les défaites les plus cuisantes, et ont appris à comprendre les lois cosmiques qui font qu'ils peuvent trôner dans leur palais dans toute leur splendeur achevée. Ils ont tellement de savoir et de sagesse qu'ils peuvent maîtriser les courants de force de l'univers, dompter les dragons les plus féroces, déployer l'énergie spatiale la plus sauvage, et ils ne s'en servent pas. Leurs yeux froids ne regardent que le mystère de l'existence, ils n'ont de pensées que pour la prochaine étape de leur évolution, dont nous n'avons nous-même pas idée. Je les ai vu, ces entités de l'inconscient collectif, ces figures parfaites, ces choses d'une beauté transcendantale, immatérielle, impalpable, et SI VRAIES! C'est ce que je deviendrai, c'est ce qui se passera, c'est inéluctable: nous sommes appellés à devenir parfaits, nous sommes des êtres illuminés, nous sommes envoyés en mission sur Terre pour y apprendre les choses nécessaires à notre croissance spirituelle. Au bout du chemin tout va partir en vrille dans le bon sens, ça va être juste incroyable, bonhomme, ça va juste être énorme, sensationnel, impensable! Dieu existe et j'ai pas la plus petite idée de ce que c'est, mais ça va être génial.

Je me trouve l'intime conviction que ce chemin est le mien, si je fait gaffe il peut m'apporter des trucs géniaux, je frémit à l'idée de mon prochain trip au LSD ou au DXM (et pourquoi pas la kéta?) et je me dit bien que même si c'est marrant la GOA au THC, je vais pas recommencer de sitôt, parcequ'il me faut contrôler ma conso. Autant attaquer avec du lourd si je veux aller jusqu'à la septième bordure extérieure, si vous voyez ce que je veux dire. Et autant faire gaffe, bien préparer et tout. Mais putaing, c'est beau.

Endormissement pas super comfortable, trop de pensées parasites non canalisées par la musique. Un autre signe que la drogue c'est bien mais c'est puissant.

Ce matin, réveil un peu troublé par quelques pensées bizarres, un reste du trip d'hier. Puis, rédaction du TR, et après j'attaque ma journée de cours, ça va être bien. En avant pour la neurobiologie et mon groupe de psycho sociale! C'est ma voie, c'est mon chemin. Je sens qu'il me faut respecter cette substance qui modifie si profondément ma manière de penser.

Le lendemain soir, après une journée normale et bien remplie, je m'écoute Still on Mars d'AP. Rhaaaaa j'ai décalqué ma conscience les gars, ce morceau est devenu COSMIQUE!

Hell yeah!
 
L

Larry_Golade

Invité
Dieu que le THC est puissant sur ceux qui n'en consomment pas souvent :shock: . Je t'envie, même s'il me met régulièrement de bonnes claques ça ne dure jamais aussi longtemps (c'pour ça qu'il faut re-rouler).

En tout cas tu vas faire un sacré thérapeute dans quelques années toi.
 
T

Towelly

Invité
Larry_Golade a dit:
Dieu que le THC est puissant sur ceux qui n'en consomment pas souvent :shock: . Je t'envie, même s'il me met régulièrement de bonnes claques ça ne dure jamais aussi longtemps (c'pour ça qu'il faut re-rouler).

En tout cas tu vas faire un sacré thérapeute dans quelques années toi.


HEIL VAPORISATION
 

ettenissral

Alpiniste Kundalini
Inscrit
18 Fev 2011
Messages
618
Eennnh bah la vache
Je comprends à moitié c'est clair que depuis que j'ai testé les psyche ça n'a plus le même effet, moi aussi ça me décalque mais pas au point de trancer dans la cour de la fac :D

Sinon on a l'air de faire des rencontres sympa dans les cimetières! Dans les bars je rencontre personne, je reste toute seule toute la soirée, jvais tester ça lol
 
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